Origines portugaises
En 2010, après le décès de sa mère, Gina apprend qu’un ami de la famille d’origine portugaise, qu’elle connaît depuis toujours, est son véritable père biologique. « J’avais toujours cru que j’étais orpheline de père. J’ai su, à 45 ans, que j’étais mi-québécoise, mi-portugaise ». Le mari de sa mère, qu’elle croyait être son père, était mort dans un accident de travail dans une fonderie de Joliette quand elle avait à peine trois mois. « J’ai mieux compris pourquoi cet homme avait fait partie de nos vies pendant toutes ces années ».
La présence de ce père biologique explique sans doute aussi pourquoi Gina a eu la chance de fréquenter des écoles privées : d’abord l’École Les Mélèzes, une école primaire fondée par les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, puis le Séminaire de Joliette, une maison d’enseignement secondaire dirigée par les Clercs de St-Viateur.
Son père biologique (Jean Rosa) avait émigré au Québec dans les années 1960, en provenance de l’archipel des Açores. « Mon côté fonceuse, aventurière, doit sûrement venir de lui ». Il est mort à l’automne 2014, « mais j’ai quand même eu la chance de pouvoir le connaître davantage ces dernières années ». Gina espère un jour visiter le pays d’origine de son père pour « aller aux sources » et découvrir sa ville natale d’Horta, jadis considérée comme une escale obligatoire des navigateurs et explorateurs portugais sur leur chemin de retour.
Article original faisant le portrait de Gina Savoie: De Joliette à Los Angeles
Le duo de choc: Gina Savoie et Benoit Grenier
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